article 10 min read

 

Cette page a été traduite automatiquement pour votre confort. Bien que nous visons l'exactitude, certaines nuances peuvent ne pas être parfaitement retranscrites.

Vous vous accrochez toujours à un ours en peluche bien aimé et défraîchi ? Un psychologue explique comment les « objets de transition » de l’enfance, tels que les jouets en peluche, nous aident à comprendre l’impact du toucher.

Le pouvoir des ours en peluche

Les jouets détiennent nos premiers liens émotionnels non humains. Il n’est donc pas surprenant que la façon dont nous nous rapportons à eux puisse façonner notre approche des relations, voire de nos vies. Nous avons discuté avec Richard Cheston, psychologue clinicien et professeur de démence à l’Université de l’Ouest de l’Angleterre, sur la science des peluches.

Enfants, beaucoup d’entre nous avaient une poupée, un jouet en peluche ou une couverture préférée qui ne nous quittait jamais. Il partageait notre nourriture à l’heure des repas, était emballé dans notre bagage à main en vacances et blotti avec nous dans le lit. Ces objets très tenus et doux au toucher sont des exemples de ce que l’on appelle des « objets transitionnels ».

Le pédiatre et psychanalyste DW Winnicott a inventé ce terme dans les années 1950. Les objets transitionnels sont le premier tremplin vers la compréhension du « pas moi » par un nourrisson. « Ils comblent le fossé émotionnel entre les attachements primaires, tels que nos parents, et le monde extérieur », explique Richard Cheston, psychologue clinicien et professeur de recherche sur la démence à l’Université de l’Ouest de l’Angleterre.

« L’implication tactile est fondamentale – l’objet doit être tenu et touché. »

Winnicott a défini les objets transitionnels comme des choses que l’enfant possède et qui sont câlinées, fournissent de la chaleur ou de la texture et ont une présence physique vitale. Ils peuvent également être « trop aimés », altérés ou même mutilés par l’enfant, ce qui suggère qu’ils nous aident à comprendre l’impact de notre toucher sur le monde.

Les adultes utilisent des objets transitionnels pour fonctionner comme une incarnation physique d’une personne significative

PÉDIATRE ET PSYCHANALYSTE DW WINNICOTT

Qu’est-ce que cela signifie pour nous en tant qu’adultes ? Nous savons maintenant que le rôle de ces objets va bien au-delà du confort de nos jeunes moi. « Nous apprenons ces modèles dans l’enfance, mais leur influence nous accompagne tout au long de notre vie », explique le professeur Cheston. « Les relations d’attachement sont l’une des façons dont nous régulons nos sentiments. »

Les objets transitionnels que nous chérissons en tant qu’adultes sont ceux qui ont une importance émotionnelle pour nous. « J’ai grandi à Norwich et je supporte l’équipe de football, donc ma tasse à café avec le logo du club est symbolique de cette relation pour moi », dit-il. « Connaître les scores un samedi après-midi procure du réconfort, une routine et, parfois, de la joie. La tasse est donc un objet transitionnel.

Le pouvoir des objets transitionnels

Le pouvoir de ces objets est vraiment d’une portée considérable. Dans une étude menée dans une maison de soins pour personnes atteintes de démence, le professeur Cheston a découvert que les objets transitionnels aidaient les résidents à accéder aux émotions liées aux relations importantes. « Ils jouent le même rôle pour les personnes atteintes de démence que pour nous tous. Ils aident à apaiser, ils ont une signification symbolique, ce qui est émotionnellement rassurant », explique-t-il.

Ce qui est impressionnant, c’est que le lien peut percer le brouillard de cette maladie, qui est si débilitante pour la mémoire qu’elle peut laisser les personnes atteintes avoir du mal à reconnaître leurs proches.

Il est clair que le toucher est au cœur de notre relation avec les objets transitionnels – et les objets transitionnels peuvent faciliter les connexions émotionnelles essentielles. Un ours mou et défraîchi n’est pas seulement un jouet, c’est notre billet pour naviguer dans le monde qui nous entoure.

Crédit Illustration : Tim McDonagh

Cet article est tiré du magazine Reach Out and Touch publié dans le cadre d’un partenariat entre Sappi Europe et John Brown.

Étude de cas

Lisez d’autres études de cas de marques qui combinent avec succès le publipostage et le marketing numérique dans notre guide de ressources « REACH OUT AND TOUCH ».

Tags:

  • La science du toucher